Terrier : Le Tamia creuse un tunnel qui mène au nid.
Évolution du terrier de Tamia de Sibérie au Japon, de la fin de l’été au printemps suivant (sortie du terrier après la fin de l’hibernation par un nouveau tunnel principal qui est creusé à cette occasion). Il hiberne seul dans son terrier (jusqu’à six mois dans les zones les plus froides). Il n'a pas de réserve de graisses, donc il doit se réveiller régulièrement pour manger les réserves de nourriture stockée durant la "bonne" période.
Parfois, il élit domicile dans des cavités présentes dans les troncs d’arbres ou dans des nichoirs installés pour d’autres oiseaux.
Territoire : Un Tamia vit généralement sur une surface qui occupe un peut moins d’un hectare (un carré de 100 mètres de côté). Lorsque les femelles ont terminé d’allaiter les petits, ceux-ci doivent trouver un nouveau territoire, qui se trouve en général à une distance maximale du terrier de leur naissance de 50 mètres pour les juvéniles femelles et de 140 mètres pour les juvéniles mâles.
Régime alimentaire : Il se nourrit surtout de graines, de bourgeons, de jeunes feuilles, de fleurs et de sève. Il se nourrit davantage sur le sol que sur les arbres (où il monte surtout lorsqu’il porte ses fleurs et ses fruits). Il mange aussi des petits Insectes, des Mollusques et, plus rarement, des œufs et des oisillons de petits Oiseaux. La nourriture est consommée sur place ou stockée dans les abajoues jusqu’à qu’il se mette à l’abri (dans son terrier ou à l’abri d’un arbre, d’une souche d’arbre). Chaque Tamia peut stocker 2,5 kg de nourriture, qui sera utilisée jusqu’à la fin de l’hibernation.
Durée de vie : On ne sait pas exactement quelle est sa durée de vie. Certains peuvent atteindre six ans. Ils meurent surtout dans la période d’activité, où ils subissent une prédation importante, et meurent peu durant l'hibernation.
Prédateurs : Ses prédateurs sont les Martes, le Renard, des Rapaces diurnes comme la Buse ou le Hibou des marais, le Loup et l’Ours brun. Les Tamias crient très fortement lorsqu’ils en voient, en produisant des cris courts, répétés et stridents. En Russie, les Tamias étaient chassés pour leur fourrure. Au début des années 1960, ils sont devenus des nouveaux animaux de compagnie (NAC), puis sont peu à peu passés de mode, car ce Rongeur s’est révélé être un animal de médiocre compagnie, qui n’aime pas être manipulé et qui mord facilement et douloureusement… Abandonnés par leurs propriétaires, qui étaient fatigués par leur niveau d’activité élevé, leurs cris stridents et la difficulté à les apprivoiser, les Tamias se sont développés sur des territoires dont les conditions leur étaient favorables.
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